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Crash Course al-
Le Q A Y A M A H
Le Qayamah = la Résurrection (Retour de la mort à la vie) appelée aussi le Jour du Jugement, le Jour de la Rétribution, le Jour de Rassemblement, ‘’Yawmoud Dine,’’ ‘’Yawmoul Hashr’’ . . .
L’être humain est une créature qui a un corps et une âme.
Le corps de l’homme a un certain volume, un certain poids, vit dans un lieu et pour un temps donné, subit l’effet de la chaleur et du froid . . . il travaille et traverse les vicissitudes de la vie, devient peu à peu usé et fatigué, il vieillit et, enfin, arrive un jour où il meurt, il est enterré, se décompose et disparaît comme il était apparu dans ce monde.
L’âme ou l’esprit de l’homme, par contre, n’a rien de la matière et ne présente pas les propriétés précitées. Elle est impérissable. A la mort, donc, l’âme se détache du corps, elle coupe ses liens avec celui-
Hadith du Saint Prophète (saww) : ‘’ Vous ne périrez pas, vous êtes créés pour l’éternité, vous ne faites que passer d’une maison à une autre.’’
Le lever et le coucher du soleil sont, pour nous, un exemple quotidien de la vie et de la mort. Ils sont une image poétique, un ouvrage de peinture, qui nous décrivent notre trépas. L’astre du jour, rayonnant et lumineux, fait son apparition le lendemain matin pour nous rappeler, bien sûr, le Qayamah ou la Résurrection.
En hiver, les arbres sont complètement dénudés, donnant l’impression d’un cimetière. Cela rappelle la mort . . . une triste atmosphère où règne un profond silence !
Cependant, dès l’approche du printemps, tout subit un changement. Les arbres reprennent peu à peu vie, la sève coule dans les branches, les bourgeons éclosent, les fleurs s’épanouissent et le jardin revit. La terre arrosée par la pluie retrouve sa vigueur et reverdit. Toute la nature morte ressuscite.
Nous ne sommes pas réduits au néant après la mort. La vie dans ce bas monde s’arrête avec la mort et la vie dans l’Au-
Par la mort, l’homme enlève ses anciens vêtements, sales et lourds de souillures et s’habille de nouveaux qui sont les plus propres.
La mort constitue pour l’homme la destruction des barreaux de la prison : l’homme s’affranchit des chaînes qui pesaient sur lui.
La mort amène pour l’homme un mouvement complémentaire à son parcours : il meurt ici pour renaître là-
Avec la mort, c’est la fin d’un monde inférieur et le début d’un monde supérieur : une porte se ferme derrière lui et une autre s’ouvre.
Dans cette optique, le Croyant n’aura jamais le sentiment d’amertume vis-
La mort ne suscitera pas d’effroi, de la peur, de l’inquiétude au Croyant. Elle sera, au contraire, le Salut qui le rapprochera du Bien-
Hadith de l’Imam Ali Ibn Abî Talib (as): ‘’ Par Allah ! Ibn Abî Talib s’attachera à la mort comme l’enfant s’attache au sein de sa mère.’’
Peut-
‘’ On sème ici-
‘’ Ce bas-
Le Barzakh signifie obstacle, barrière, limite séparant deux objets. C’est le monde intermédiaire entre la mort et la Résurrection.
‘’ Derrière eux, cependant, il y a une barrière, jusqu’au jour où ils seront ressuscités.’’
(Sourate Al Mou’minoune 23, Verset : 100)
Le Barzakh n’est cité qu’une fois dans le Saint Qour’an, tandis qu’un millier de Versets évoquent la mort, la vie après la mort et le Qayamah ou la Résurrection.
‘’Je crains, pour vous, dit l’Imam Sadiq (as), le Barzakh, c'est-
La Résurrection commencera par le premier souffle de la Trompe qui sera un cri imposant et les morts seront aussitôt debout, foudroyés, sauf ceux qu’Allah voudra épargner.
Le Jugement débutera au deuxième souffle de la Trompe qui sera aussi effroyable que le premier. Tout le monde, sans exception, comparaîtra, soumis, devant la Cour de Justice Divine : certains seront souriants, d’autres tristes.
La Foi en la Résurrection joue un grand rôle dans la préservation de la sécurité sociale et la prévention de la perversité. Elle enracine et développe la loi morale dans l’âme humaine, l’empêchant de commettre des péchés et de tomber dans la débauche. Cette Foi permet de mettre frein aux passions, souvent déchaînées, au détriment des autres et de leurs droits.
Mulla Nissarhoussen RAJPAR