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Biographie de l’Imam Ja’far Sadiq (as)
Sur la base du discours de Sayed Ammar Nakshawani
Enrichi avec la biographie de Leïla Sourani sur Imam Ja’far Sadiq (as)
1/ L’enfance et la formation d’Imam Ja’far Sadiq (as)
Ja’far ibn Muhammad as-
Imam Ja’far Sadiq (as) était considéré comme le maître de toute la jurisprudence et le professeur de tous les savoirs islamiques. De nombreux grands érudits islamiques et fondateurs d’écoles de pensées islamiques furent aux nombres de ses élèves. On peut citer par exemple Abou Hanifa ou Malik Ibn Anas qui sont les fondateurs de deux des écoles juridiques sunnites les plus répandues au monde.
Imam Ja’far Sadiq (as) a eu deux professeurs extraordinaires. Tout d’abord, il y a eu Imam Zaynul Abidine (as), quatrième Imam (as) de la lignée des douze Imams (as) qui l’a accompagné dans sa formation et son enseignement jusqu’à son décès alors qu’Imam Ja’far Sadiq (as) avait quinze ans. Le quatrième Imam (as) lui a insufflé l’amour de la connaissance et du savoir. Il a vu son grand-
Faisons un petit aparté pour brièvement rappeler les droits d’un enseignement aux yeux de l’Islam :
1. « Regarder dans les yeux quand ils vous parlent »: quoi de plus terrible pour un enseignant que de voir un de ses élèves en train de tripoter son téléphone portable pour écrire un message ou en train de parler avec son voisin, tout cela dans un dédain le plus absolu…
2. « Purifier vos cœurs pour eux quand ils vous enseignent » : lorsque vous entrez dans la classe avec aucune envie d’apprendre ou d’écouter vos professeurs, comment donc espérerez-
3. « Quand vos professeurs répondent à une question ne les interrompez pas » : écouter sans interrompre est l’une des règles de bon comportement les plus élémentaires qui soient… mais plus tellement élémentaire de nos jours…
4. « Ne levez jamais la voix au-
5. « Si quelqu’un dit du mal de votre professeur dans son dos alors défendez-
Imam Ja’far Sadiq (as) disait d’ailleurs : « celui qui m’apprend, ne serait-
Revenons à nouveau sur la vie de Imam Ja’far Sadiq (as). Imam Ja’far Sadiq (as) a également été formé par son père. Il raconte qu’il a étudié auprès de son père des disciplines comme l’astronomie, le grec, l’éthique, la loi ou encore la philosophie. Dès son plus jeune âge il a cultivé ce goût pour l’apprentissage, le partage et la transmission du savoir.
Imam Ja’far Sadiq (as), un Imam peu connu et peu reconnu
Le shiisme est étroitement lié à Imam Ja’far Sadiq (as), à tel point que les shiites sont connus dans le monde islamique comme étant les Ja’farites. Malgré tout, cela n’accorde aucune forme de supériorité à Imam Ja’far Sadiq (as) par rapport aux douze autres Imams (as). En vérité, la propagation la plus importante et la cristallisation de la pensée et de la vision duodécimaines se sont faites à l’époque de Imam Ja’far Sadiq (as). Le contexte politique de l’époque ont sans conteste permis à Imam Ja’far Sadiq (as) de faire ce travail, que les autres Imams (as) qui l’ont précédé n’ont pas eu l’opportunité en raison du contexte de répression et de persécution systématiques. Imam Ja’far Sadiq (as), comme nous le verrons, a pu profiter de l’instabilité politique et de la lutte de pouvoir qui s’était engagé entre les Omeyyades et les Abbassides pour avoir les champs, plus ou moins libres, pour réformer en profondeur la société islamique.
L’influence jouée par Imam Ja’far Sadiq (as) sur l’ensemble des courants de pensées islamiques est considérable mais très malheureusement, son influence et son apport sont scandaleusement méconnus voire ignorés : l’histoire écrite par les hommes n’a pas retenue le nom de Imam Sadiq (as), tout au moins que certains l’ont retenus. Donnons un exemple simple : de nombreux ouvrages sunnites citent Abou Hanifa ou Malik Ibn Anas. Des livres entiers ont été écrits à leurs propos. Le Sahi al-
· Le professeur Etan Kohlberg, professeur émérite à l’université d’Oxford (Angleterre) qui a effectué une étude des quatre cents disciples d’Imam Ja’far Sadiq (as), incluant les travaux qu’ils sont écrits.
· Un chercheur de l’université de Strasbourg a écrit une thèse sur Imam Sadiq (as) qui s’appelle : « Imam Sadiq, le grand scientifique et philosophe musulman. »
Mais une réalité paraît encore plus préoccupante : notre ignorance, en tant que shiite, de la vie de Imam Ja’far Sadiq (as). Expliquons-
Un autre exemple qui démontre cette réalité est celui de Jabir Ibn Hayan. Jabir est considéré comme l’un des maîtres de la chimie. Lorsque vous tapez son nom dans Google, vous découvrez que cet homme a traduit des auteurs et des personnages tels que Aristote, Platon, Pythagore ou encore Socrate. Tous ces travaux et ces progrès ont eu lieu au 8ème siècle, à une époque où Charlemagne n’était pas encore né et où l’ère de la chevalerie commençait à s’installer en Europe. Jabir est l’homme qui a écrit plus de cent douze volumes de chimie portant sur des sujets aussi divers que la distillation, la cristallisation, etc. Jabir est un homme dont plusieurs centaines de traités sont actuellement dans la bibliothèque et les archives de la Sorbonne à Paris. Mais tout ce savoir, c’est auprès d’Imam Ja’far Sadiq (as) qu’il l’a acquis. En effet, Jabir disait toujours : « j’ai appris auprès de mon maître Ja’far Ibn Muhammad à propos du calcium et il m’a enseigné au sujet de l’évaporation mais aussi de la distillation. » Et pourtant il n’a jamais été fait mention de Imam Ja’far Sadiq (as), qui pourtant est le point d’origine de l’immensité du savoir légué par Jabir à travers ses divers traités scientifiques.
Cette réalité nous inspire une première conclusion : en tant que fidèles des quatorze Massoumines (as), n’est-
2/ Le contexte politique à l’époque d’Imam Ja’far Sadiq (as)
Attardons-
Sous les Omeyades, le peuple était fatigué par le comportement outrageux et scandaleux du pouvoir en place et se révoltait les populations. D’un côté, le califat en place affiche une volonté ferme de diriger les affaires religieuses mais de l’autre côté, les califes Omeyades adoptent une attitude en complète contradiction avec les préceptes islamiques. Walid Ibn Malek par exemple, va un jour demander à sa maîtresse, complètement saoul, de diriger la prière (salatul jamat). Par peur, personne ne va réagir ni protester. Yazid Ibn Abd al-
Face à tant d’injustices et de comportements aussi scandaleux, l’oncle d’Imam Ja’far Sadiq (as), Zayd Ibn Ali va chercher à se révolter contre Hishâm Ibn Abd al-
Certaines personnes, notamment dans les clans des Abbassides, vont lancer un mouvement dont le slogan est le retour du pouvoir dans les mains de Imam Ja’far Sadiq (as). Il va recevoir énormément de lettres l’invitant à prendre la tête du mouvement. Imam les brulera systématiquement. Chaque fois qu’il brulait une lettre, il ne cessait de répéter à ses proches : « jamais ce pouvoir ne reviendra entre nos mains. Ceux qui sont derrière ce mouvement sont mes cousins et jamais ils ne vous laisseront le pouvoir. » Parmi ces cousins, il y a Abdallah Ibn Muhammad (as-
Ce que l’on constate c’est que les hommes au pouvoir changent mais la façon de l’exercer ou la façon de se comporter des dirigeants restent invariables. L’exemple le plus frappant est peut-
Loin de l’image enchanteresse qui est donnée par certains historiens de Mansour Dawaniqui, voici un rite qui avait mis en place et qui donne toute la mesure du personnage. Mansour était réputé pour être une personne profondément radine. Et pour donner l’aumône, il avait instauré une sorte d’épreuves, où, toutes les personnes demandant l’aumône devait lui réciter des poèmes en son honneur avec comme aumône l’équivalent du poids du support sur lequel était écrit le poème. Mais pour avoir droit à l’aumône, il fallait que ces poèmes soient uniques et qu’ils n’aient jamais été récités auparavant. Pour s’en assurer, il avait désigné deux personnes assignées à écouter et à mémoriser les poèmes qu’on lui disait. Et chaque fois qu’une personne venait réciter quelque chose, ces deux hommes devaient rendre le verdict au sujet de l’unicité ou non du poème. Pour l’anecdote, un jour, vint un homme prénommé al-
3/ Un comportement hors du commun face à Mansour Dawaniqui
Après l’arrivée au pouvoir du dernier des Omeyades, Imam Ja’far Sadiq (as) était totalement conscient de l’instabilité politique ambiante. Il savait que cela allait perdurer encore quelques années. Dans ce contexte, Imam (as) va refuser toute confrontation frontale préférant au contraire exploiter la situation pour revivifier l’Islam, former des cadres et des érudits pour répandre son enseignement et pour remettre en place une organisation pour soutenir son action et l’action des Imams (as) qui lui succèderaient. Parmi ses partisans, beaucoup iront le voir pour le convaincre de se soulever contre la tyrannie des Abbassides.
Pour l’anecdote, un jour Imam (as) répondit à l’un d’entre eux : « je n’ai malheureusement pas suffisamment de partisans loyaux pour me soulever contre le pouvoir. » Ses interlocuteurs lui dirent : « mais nous sommes dévoués à votre cause. » Alors Imam (as) lui dit : « et bien si tu m’es dévoué, dirige toi vers ce four d’argile, ouvre-
Pour cela il va commencer par éloigner Imam (as) de Médine et l’envoyer à Kufa, sans pour autant l’interdire de transmettre son enseignement. A Kufa, Imam (as) va redonner une nouvelle vie à l’université qu’avait pour la première fois créé Imam Ali (as) au sein du Masdjid al-
Comme Imam et ses partisans n’affichaient pas ouvertement et formellement leur opposition au pouvoir en place, il ne pouvait se résoudre à utiliser des méthodes plus brutales par peur d’une révolte populaire. Il va alors lancer une campagne de dénigrement dont nous portons encore de manière très vive les stigmates : il va en effet encourager le développement d’écoles de pensées différentes de celle des Ahlulbayt (as) afin de réduire son influence en détournant autant de personnes que possible et en demandant aux leaders de ces courants de justifier la légitimité des Abbassides et la minimisation de l’importance des Ahlulbayt (as). Mansour Dawaniqui va notamment mettre en place un appareil religieux légal constitué de fonctionnaires religieux chargés de promouvoir une vision de l’Islam, bien évidemment, favorable au pouvoir. Il va permettre la diffusion et la traduction en arabe des textes philosophiques hindous, syriaques ou araméens.
Ce qui explique par exemple, que dans certains courants de pensée islamiques, les gens, s’ils ne l’ignorent pas, réfutent et dénigrent l’essence des Ahlulbayt (as) au bénéfice des trois premiers califes par exemple. Il y a pourtant d’anciens élèves de Imam Ja’far Sadiq (as) qui ont contribué en connaissance de cause ou à leur insu à la genèse de ce clivage. Qu’est-
· Abou Hanifa : de nos jours près de 31% des musulmans dans le monde suivent la jurisprudence (Fiqh) d’Abou Hanifa (par exemple au Pakistan ou en Inde). Mais peu de ceux qui le suivent savent que Abou Hanifa a été l’élève de Imam Ja’far Sadiq (as) durant deux années. Il disait d’ailleurs au sujet de Imam (as) : « si je n’avais pas passé ces deux années avec Ja’far Ibn Muhammad, je serai mort (intellectuellement et humainement). » Malheureusement, allez prendre les biographies de ce personnage, allez consulter les livres de jurisprudence Hanafite, on ne trouve quasiment pas de référence à Imam Ja’far Sadiq (as). Et pourtant, Abou Hanifa a notamment étudié les sciences politiques et la jurisprudence avec Imam Ja’far Sadiq (as). Il avait même été emprisonné par le pouvoir car il affichait trop ostensiblement son attachement à Imam Ja’far Sadiq (as).
· Malik Ibn Anas : actuellement, près de 25% des musulmans sont d’obédience Malikite, autrement dit, ils suivent l’école de pensée de Malik Ibn Anas. Ici le constat est similaire, ceux qui suivent cette jurisprudence ignorent pour la plupart que leur leader était un élève de Imam Ja’far Sadiq (as). Anas Ibn Malik disait d’ailleurs au sujet d’Imam (as) : « je n’ai ni entendu, ni vu un homme avec un savoir comparable à celui de Ja’far Ibn Muhammad. » Il faisait d’ailleurs l’éloge de notre Imam (as) en ces termes : « je ne l’ai jamais vu autrement que dans l’un de ces trois états : ou en état de jeûne ou en train de prier ou en train d’enseigner. ». Il disait aussi : « Ja’far Ibn Muhammad ne discutait jamais de religion s’il n’était pas en état d’ablution (taharat). Il n’enseignait que lorsqu’il était en état de pureté. Quand on lui demandait la raison, il répondait : ‘comment pourrais-
· Soufian as-
L’exemplarité de son attitude et de son comportement explique l’attrait des populations pour Imam Ja’far Sadiq (as) mais elle explique également le succès de l’université. Prenons à présent un peu de temps pour décrire les fondements de cette université et mettre en lumière quelques aspects des sujets qui y étaient enseignés.
4/ L’université islamique de Imam Ja’far Sadiq (as)
Contrairement à l’idée communément véhiculée, Imam Ja’far Sadiq (as) n’est pas le fondateur des universités islamiques. Lorsqu’Imam Ali (as) s’est installé à Kufa, il fut le premier à instituer cette forme d’enseignement dans le Masdjid al-
Chaque tribu envoyait au moins un de ses enfants étudier dans ce lieu. Et chacun, en revenant chez lui après ses études, transmettait à son tour le savoir qu’il y a acquis. Cette université était un outil de transmission d’une puissance considérable. On a comptabilisé près de quatre mille transmetteurs de hadiths formés au sein de l’université d’Imam Ja’far Sadiq (as). Il est important de rappeler que l’objectif fondamental de cette université est de contribuer à la création d’un contexte favorable à la réapparition du 12ème et dernier Imam (as) de la lignée des Ahlulbayt (as). Créer ce contexte passe nécessairement par la formation et la préparation d’une organisation pour soutenir son action.
Prenons à présent un peu de temps pour disséquer quelques aspects majeurs de l’université mise en place par Imam Ja’far Sadiq (as). Nous n’allons pas nous attarder sur les disciplines qui étaient enseignées mais plus sur la particularité des méthodes utilisées. Ce que nous souhaitons mettre en évidence à travers cela, c’est le caractère actuel, moderne et intemporel de la méthode d’enseignement.
· La spécialisation et la recherche : l’un des principes adoptés est la spécialisation des étudiants. En effet, Imam (as) va encourager certains de ses disciples à pousser la maîtrise de certains sujets plus que d’autres afin d’acquérir une véritable spécialisation et une expertise dans les domaines choisis. Cette spécialisation se faisait en fonction des affinités, des possibilités et des capacités de chacun.
· La production d’une banque de savoir et d’archives : Imam (as) a poussé ses étudiants à systématiquement noter par écrit les cours et discours qu’il prononçait. Tout le savoir qu’il enseignait était classé, organisé et consigné par écrit selon différentes thématiques. Imam a par ailleurs encouragé ses étudiants à ne pas se contenter d’enseigner mais aussi à continuer à faire des recherches et de composer des livres. Imam (as) a dit un jour à Muffadhal Ibn Oumar : « écris et répands ton savoir à tes frères. Quand tu mourras, lègue tes livres à tes fils car il viendra un moment de troubles durant lequel les gens ne se réjouiront que grâce à leurs livres. » Sous la dictée d’Imam (as) de nombreux livres furent compilés. Près de 6000 ouvrages furent produits durant cette période.
· L’importance de l’écrit comme moyen d’apprentissage : Imam (as) disait à Abou Bassir : « vous ne retiendrez jamais tant que vous n’écrivez pas. » Il disait aussi : « Le cœur compte sur l’écrit. » Autre preuve de l’importance de l’écrit, Imam (as) disait : « donnez des contraintes au savoir. […] Les contraintes du savoir sont par son écriture. » Ecrire est un moyen de pérenniser le savoir et faciliter sa transmission mais c’est aussi un moyen par excellence pour fixer le savoir dans nos cœurs et nos esprits.
· L’apprentissage par l’exemple : l’une des clés de la méthode adoptée par Imam (as) était l’apprentissage par l’exemple. Il est vain d’enseigner à des gens des principes, des règles ou des comportements que nous ne sommes pas capables d’appliquer à nous-
· L’indépendance du savoir : le savoir doit être l’expression de la vérité et non un outil au service d’un quelconque pouvoir. L’indépendance vis-
5/ Conclusion : un Imam martyr dont la mémoire est martyr
Le refus d’Imam Ja’far Sadiq (as) d’afficher ouvertement son opposition ne permettra pas à Mansour Dawaniqui d’user de moyens politiques et militaires pour faire taire la parole des Ahlulbayt (as) et la popularité grandissante de notre Imam (as). Viendra alors le temps de la division : comme le vieil adage le dit, il va tenter de diviser pour mieux régner. Pour cela il tentera de scinder le courant islamique unique porté par notre Imam (as) en des courants multiples, tout en favorisant les philosophies alternatives comme l’hindouisme. Et nous voyons à quel point cette manœuvre de Mansour a de nos jours un écho violent et destructeur. Quoiqu’il en soit, du temps d’Imam Ja’far Sadiq (as), cette politique n’entamera pas sa popularité ni l’amour que les populations lui porte. Face à son impuissance et symbole de sa défaite, il va alors utiliser la force et la répression contre Imam (as) et ses partisans, jusqu’à son assassinat le 25 Shawwal de l’an 148 après l’Hégire.
Imam n’a pas seulement été un martyr en raison de son assassinat. Il a aussi été martyr dans no cœurs, car nous avons oublié qui il était, ce qu’il nous a apporté, nous Ja’farites, qui portons son nom. Pire, nous n’avons jamais su l’apport et l’influence qu’il a eue sur son époque et sur nos vies dans le monde où nous vivons actuellement. Imam Ja’far Sadiq (as) est martyr car nous l’avons toujours négligé et nous n’avons jamais véritablement cherché à le connaître… N’est-
Dans un prochain article, nous essaierons de revenir sur trois sujets importants :
· Les connaissances et les sciences enseignées dans l’université d’Imam Ja’far Sadiq (as)
· La relation d’Imam (as) avec les autres religions et les autres courants de pensée
· Les disciples les plus célèbres d’Imam Ja’far Sadiq (as)
Pour cela, nous n’allons pas réinventer ce qui existe mais nous exploiterons par exemple la biographie écrite par Leila Sourani aux éditions BAA, en espérant que cela vous donnera l’envie de le lire, ainsi que les biographies des autres Imams (as) par le même auteur.
Source : Misbah.fr