Shia 974 (Chiite Réunion) - La Bibliothèque - Tehziboul Islam ou Code de la vie Musulmane - Shia 974" Chiite à l'Ile de la Réunion

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Shia 974 ( Chiite à l'Ile de la Réunion )
La Bibliothèque

 

"TEHZIBOUL ISLAM" OU " CODE DE LA VIE MUSULMANE."

 

Par Allamâ Mouhammad Bâqir Al Majliçi Aalallahou Maqâmahou

Traduit par Moulla Nissarhoussen RAJPAR

 

Chapitre premier

Les règles concernant le port des vêtements et chaussures

 

 

I.-   La décence et  la parure des vêtements

 

        Il ressort de nombreux Hadiths authentiques que le port, selon son rang et ses moyens, des beaux habits, propres et corrects, acquis par la voie licite ou Halaal, fait partie des Traditions du Saint Prophète (Sounnaté Rassoul) et des actions en vue de l’amour d’Allah. Et, si quelqu’un ne peut les acquérir d’une façon honnête ou Halaal, il doit se satisfaire de ce qu’il possède. Le désir de se procurer des habits variés (des vêtements de luxe ou de marque) ne doit pas apporter des entraves à l’exercice de ses pratiques religieuses ou le conduire à désobéir Allah.

        Celui à qui Allah accroît ses ressources financières ou le « Rôzî » peut manger, s’habiller, dépenser, entretenir de bonnes relations avec ses frères de foi, selon ses capacités et celui dont les revenus sont maigres ne doit jouir que de ce qu’il détient et doit éviter de s’acheminer vers l’illicite ou le Haraam et la prodigalité ou le gaspillage.

        H° Imam Ja’afaré Sadiq (a.s) affirme que lorsque Allah octroie Ses Bienfaits à Son noble serviteur et que leur effet se manifeste en lui, celui-ci sera considéré étant l’ami de Dieu et figurera parmi ceux qui en sont reconnaissants à leur Seigneur. Mais, si rien ne l’affecte, il sera, alors, tenu pour Son ennemi et se retrouvera au milieu des ingrats.

        H° I° Ali Riza (a.s) s’asseyait, en été, sur une espèce de toile de sac en jute et, en hiver, sur une natte de paille, de feuilles de dattier ou de tiges de jonc. Il portait des vêtements rudes lorsqu’il se trouvait chez lui et, pour faire valoir les Bienfaits Divins, il s’habillait d’un costume somptueux pendant ses sorties.  

H° I° Ja’afaré Sadiq (a.s) déclare qu’Allah aime celui qui s’embellit, qui se fait beau et déteste celui qui se précipite dans l’abattement ou s’habille comme un malheureux. Il désire voir l’effet de Ses Bienfaits parmi Ses serviteurs à ce qu’ils s’habillent bien, se parfument, nettoient leur maison, les gardent propres, ainsi que leur cour et leur environnement, et allument la lampe avant le coucher du soleil, ce qui éloigne d’eux la pauvreté et augmente leurs moyens de subsistance.

Un Soufi du nom de Soufyan Saori (un des leaders de l’école de la pensée Ascétique)  pénétra, un jour, dans la Mosquée Masjid al Harâm à la Mecque et, y apercevant H° I° Ja’afaré Sadiq (a.s) assis dans un lieu, vêtu des habits éclatants, s’adressa à ses compagnons que : « par Dieu ! Je vais le voir pour lui reprocher sa tenue. »

          En prononçant ces mots, il s’approcha de l’Imam (a.s) et lui déclara que : « Ô le fils du Messager ! Ni l’Envoyé de Dieu, ni vos parents et ancêtres ne s’habillaient de telle sorte !

-   Le Messager d’Allah vivait à l’ère de la pauvreté alors que la nôtre est celle de la richesse (notre société est économiquement prospère), lui répondit l’Imam (a.s). Les gens pieux méritent le plus de dépenser les Bienfaits de Dieu, » ajouta-t-il. En tenant ce langage, il récita le 32è Verset de la 7è Sourate Al Aaraf du Saint Coran :

« QOUL MAN HARRAMA ZIINATILLAAHIL LATII AKHRAJÂ LI IBAADIHII  WATTAYYIBAATI  MINAR RIZQ :

(Ô Prophète !) Dis, qui a interdit la parure de Dieu – qu’Il a produite pour Ses serviteurs -  ainsi que les excellentes nourritures ? »

A l’appui de cette Parole Divine, l’Imam (a.s) continua : « bien que nous soyons les mieux placés pour partager les Grâces d’Allah, toutefois, ô Souri ! Ce vêtement que tu aperçois sur moi, je ne le porte que pour les convenances de ce monde. »

Il enleva, ensuite, sa robe et lui montra, sur son corps, sa tenue austère, en déclarant que : « celle-ci est destinée à mon âme tandis que le costume d’apparat est réservé aux honneurs mondains. »

L’Imam voulut, donc, signifier que ce vêtement grossier le protège de la fierté et constitue, pour lui, une source du rappel constant d’Allah.

                    A la suite de cette affirmation, l’Imam (a.s)  tendit sa main et souleva la vieille soutane de Soufyan Souri qui cachait le beau costume dont il s’était habillé et lui lança ces mots : « ô Souri ! Malheur à toi ! Tu te couvres, au-dedans, de cet habit pour ton confort et enfiles, au-dehors, ce vêtement fatigué pour dorer la pilule ! »

        L’Imam lui fit comprendre que cet état dépenaillé n’est qu’une fausse démonstration et un signe d’hypocrisie.

 

 

II.-   Les vêtements Haraam

 

        Le port des vêtements en soie pure et en or filé est illicite ou Haraam aux hommes. Par précaution, le bonnet ou les plus petits habits qui ne peuvent pas servir à cacher les parties intimes ne doivent pas être du tout en soie pure, de même que ceux qui pourraient faire partie du vêtement, comme les ficelles du pantalon, les bordures du costume ou les fanfreluches. (La doublure qui couvre entièrement ou partiellement le vêtement est illicite.)

        Pour les habits fabriqués à partir du coton, de la laine ou d’autres fils mélangés à de la soie, celle-ci, de préférence, ne doit pas être supérieure au dixième de la matière principale.

        Même les garçons Non Bhâligh ou n’ayant pas atteint l’âge adulte islamique  (par précaution, moins de 13ans, note du traducteur) doivent être retenus à ne pas porter des objets en or et des vêtements en soie pure. Le Messager de Dieu disait à l’Imam Ali (a.s), le Prince des Croyants, de ne pas arborer une bague en or car l’or sera votre parure au Paradis et de ne pas se vêtir des habits en soie car ceux-ci seront votre tenue dans le Jardin des Délices (l’Imam Ali a.s. ne portait ni l’or, ni la soie sur lui, cette recommandation n’était, bien sûr, destinée qu’aux autres).

Certaines personnes se sont permises de demander au 6è Imam, H° Ja’afaré Sadiq (a.s), si elles pourraient orner les membres de leur famille des bijoux en or.

        «Habillez-en vos épouses et vos servantes, mais éloignez-en vos enfants mâles non Bhâligh comme vous-même, » leur répondit le Successeur du Saint Prophète.

 

 

III.- Les vêtements de coton, de laine et autres fils

 

        Le Prince des Croyants, l’Imam Ali (a.s), recommande de porter des habits de coton car ceux-ci constituent la tenue du Saint Prophète (saw) et la nôtre, ses  Ehloul-Bayt. Le Messager d’Allah ne s’habillait pas, sauf en cas de besoin, de vêtements en  laine.

        Une autre tradition rapporte de Houssein Ibn Kaçir qu’il vit, un jour, Hazarat Imam Ja’afaré Sadiq (a.s) dans des habits austères, recouverts d’un vêtement de laine.

        « Que je me sacrifie sur vous ! Ne tenez-vous pas les habits de laine comme étant détestables ?  Lui demandai-je.

-   Mon grand-père, l’Imam Zainoul Abidhine (a.s), portait des habits de laine, mais lorsqu’il se levait pour accomplir le Salât, il mettait des habits de coton rude et je ne fais que le suivre, » répondit le Saint Imam (a.s) (pour dissiper ce malentendu.)

 

 

IV. - Les couleurs abominables ou recommandées pour les habits

 

       Le Messager d’Allah (saw) déclare : « habillez-vous de vêtements  blancs car  celui-ci est la meilleure des couleurs et elle est pure ; de même, recouvrez vos morts du linceul blanc. »

        Hafas Mouzan raconte que : « j’ai remarqué H° Imam Ja’afaré Sadiq (a.s) accomplir le salât entre la tombe sainte du Messager d’Allah (saw) et sa chaire bénie, vêtu  des habits de couleur moins claire, c’est-à-dire, jaunes. »

        Hakam Ibné Atbâ raconte, de sa part, que : « je me suis rendu chez l’Imam H° Mouhammad Baqir (a.s) et ai aperçu qu’il s’était habillé des vêtements de couleur  rouge sombre. A cette occasion, l’Imam s’adressa à moi : ô Hakam ! Que dis-tu à propos de cette tenue ?

-   Ô mon Maître ! Que puis-je vous dire concernant ce que vous portez sur votre corps, répondis-je. Certes, nous regardons d’un très mauvais œil les jeunes qui, parmi nous, s’habillent des vêtements de cette couleur, ajoutai-je.

-   Je me suis vêtu des habits de cette couleur rouge parce que je deviens gendre de fraîche date, m’expliqua l’Imam (a.s). »

Younous rapporte que :« J’ai vu H° Imam Reza (a.s) vêtu d’un Tchador ou d’un manteau de couleur bleue. »

        Hasan Ibné Ziad relate que : « j’ai découvert H° Abû Jaafar, Mouhammad Baqir (a.s), habillé dans une tenue rose. »

        Mouhammad Bîn Ali décrit que : « j’ai aperçu H° Imam Mousa al Kazim (a.s) porter des habits de couleur grise. »

        Aboûl Aoulâ raconte que : « j’ai vu H° Imam Jaafar Sadiq (a.s) se draper dans un costume de tissu  yéménite de couleur verte. »

        Il est rapporté dans un Hadith que quelqu’un demanda à H° Imam Ja’afaré Sadiq (a.s) s’il peut se couvrir la tête d’un bonnet noir pendant l’accomplissement du Salât.

        « Ne mettez pas un bonnet de cette couleur, répondit l’Imam (a.s), car elle est celle des habits du peuple de l’Enfer. »

        H° Le Saint Prophète de l’Islam (saw) déclare : « à l’exception de ces trois pièces d’habillement, à savoir : les chaussettes, le turban et le Tchador ou la toge, tout vêtement de couleur noir est à haïr. »

 

 

V. - Hadith

 

       Hazrat Imam Ja’afaré Sadiq (a.s) rapporte que Hazrat Amiroul Moaménine (a.s) partit au marché et acheta trois vêtements pour un « Achrafy » : une tunique arrivant jusqu’aux genoux, un pagne de la taille jusqu’à mi-jambes et une toge couvrant la poitrine, par devant, et descendant plus bas que la ceinture, par derrière. Enfin, il leva ses mains vers le ciel, loua Allah pour ces faveurs et rentra dans sa chambre.

        Hazrat Imam Jaafaré Sadiq (a.s) déclare que la partie du vêtement qui, de la cheville, touche le sol, appartient au feu de l’Enfer.

        Hazrat Imam Moussa Kazim (a.s) énonce que lorsqu’ Allah demanda à Son Prophète « Va çiyabaka fa tah-hir » : Et, tes vêtements, purifie (Sourate 74, Verset 4), les vêtements du Saint Prophète (saw) étant toujours en état de propreté et de pureté totale, Il voulait signifier de garder hauts ses habits afin d’éviter que l’impureté ne les touche.

        Hazrat Imam Mouhammad Baqir (a.s) affirme que le Messager d’Allah (saw) avait déclaré à une personne que : « fais attention à ce que ton pantalon et ton manteau ou ta chemise ne descendent pas trop bas car ceci est le signe de la fierté et Allah n’aime pas les gens orgueilleux. » C’est un récit authentique.

 

 

VI. - Les vêtements réservés aux femmes

 

   Les vêtements destinés aux femmes, tels le Tchador (qui couvre de la tête aux pieds), le voile, le hidjab, la « bourquà », la voilette qui cache le visage ou le « maqnà » etc…sont « Haraam » ou illicites aux hommes. De même, les habits réservés uniquement aux hommes, tels le bonnet, le turban, la houppelande, la soutane, etc…sont « Haraam » ou illicites aux femmes et ceux par lesquels les Incrédules, les Juifs ou les Chrétiens sont identifiés comme, par exemple, la cape juive, ne sont permis ni aux hommes, ni aux femmes.

        Hazrat Imam Mouhammad Baqir (a.s) souligne qu’il n’est pas autorisé aux femmes de se parer en homme car le Messager d’Allah (saw) a maudit aussi bien les hommes aux manières efféminées que les femmes aux façons masculines.

        Cette tradition vient de l’Imam Ja’afaré Sadiq (a.s) qu’Allah Le Très Haut révéla à l’un de ses Prophètes : « annonce aux Croyants de ne manger comme Mes ennemis, ni s’habiller comme eux, ni suivre leurs pratiques ou adopter leur style de vie et les traditions qui sont propres à leur culture, si non ils seraient aussi rangés parmi Mes ennemis. »

 

 

VII. - Les pratiques du turban

 

Enrouler le turban autour de la tête est recommandé. Laisser tomber un bout par devant et l’autre bout par derrière, suivant la tradition des descendants du Saint Prophète, les «Sadates» de Médine, La Ville des Lumières, est «Sounnat» ou recommandé.

Cheik Shahid Alaïhir Rahmah affirme qu’il est recommandé d’enrouler le turban pendant qu’on est debout.

Le Messager d’Allah (saw) déclare que le turban constitue la couronne des Arabes. Lorsqu’ils abandonneront cette coiffure, Allah anéantira aussi leur dignité.

Hazrat Imam Ja’afaré Sadiq (a.s) dit : « celui qui porte le turban sans  se conformer au style de « Tahtoul Hanak » c’est-à-dire laisser pendre les deux bouts de deux côtés du corps (comme ci-dessus indiqué) et qu’il attrape une maladie incurable, il ne devra blâmer que lui-même. »

 

 

VIII. - Les pratiques du pantalon

 

       Il est rapporté de Hazrat Abâ Abdillah (a.s) qu’Allah annonça au Prophète,

H° Ibrahim (a.s), de mettre un voile entre le sol et ses parties intimes. Il confectionna, donc, une culotte couvrant de la ceinture jusqu’aux genoux.

        Il est écrit dans le livre du nom de Fiqha oul Riza que : «soyez assis pendant que vous vous habillez du pyjama ou du pantalon et ne restez pas debout car ceci est, souvent,  la cause des difficultés et maladies. Récitez ce Dhûa au moment de vous vêtir :

Bismillaah  Allahoumas-tour  a’wratiî  walaa  tahatikkaniî   fiî  a’ras’aatil  qiyaamah  va  a-yffa   farajaniî   walaa    takhla-â  anniî   ziînatal iîmâan.

(Au Nom d’Allah ! Ô Allah ! Couvre  mes parties intimes - ma nudité, que je ne sois pas déshonoré le Jour du Jugement Dernier, accorde-moi la faveur de la chasteté et n’enlève pas de moi la parure de ma foi !) »

        Hazrat Amiroul Moaménine (a.s) déclare que les Prophètes d’Allah mettaient, d’abord, la tunique pour s’habiller et, le pantalon, ensuite.

 

 

IX. - La coupe et couture et le port de nouveaux habits

 

        L’Imam Hazrat Mouhammad Bâqir (a.s) déclare que : «celui qui s’habille d’un nouveau vêtement récitera le Dhûa suivant :

Allaahoummaj  al-hou  sawbâ  youmnine  wa  touqane  wa  barakatine,  Allaahoummar-zoukniî  fiîhi  housnâ  ibhâatikâ  wa  aamalane  li  taa’tika  wa  adhââ  shoukri  niâ’matikâ,  Alhamdhou lillaahil laziî  kasâaniî  mâa  ouvâari  bihiî awratiî  wa  ata jammalou  bihiî  finnaass.  

(Ô Allah ! fais de ce vêtement une faveur, une vertu, une bénédiction ! Ô Allah ! Que je puisse bien accomplir Ton adoration aussi longtemps que je porte cet habit, me conformer à Tes ordres, Te remercier de Tes faveurs. Toutes les louanges appartiennent à Allah qui m’a offert un vêtement si grand que je puisse m’en couvrir et il me donne le charme - la parure - parmi les gens). »

        Hazrat Amir, l’Imam Ali (a.s) raconte que le Messager d’Allah m’a enseigné ce Dhûa que je récite au moment de m’habiller d’un nouveau vêtement :

Alhamdhou lillaahil laziî  kasaaniî  minal  libhaasi  maa  ata-jammalou  bihiî  finnaass,  Allahoummaj-al haa  siyaabhâ   bharakatine  ass-aafiîhaa  li  marzaatikâ  wa  aa’mourou  fiîhaa  massaâjidhakâ

(Toutes les louanges à Allah Qui m’a donné un vêtement pour m’habiller, celui-ci m’offre le charme parmi les gens. Ô Allah ! Fais de cet habit l’objet de bénédiction pour que tout ce que j’entreprenne, en me le couvrant, soit la recherche de Ta satisfaction, ainsi que l’élégance de Tes Mosquées – que je me prosterne devant Toi par celle-ci !)

L’Imam ajouta que celui qui récitera ce Dhûa au moment de s’habiller verra ses péchés pardonnés.

        Dans un autre Hadith, l’Imam recommande de réciter, au moment de se vêtir d’un nouvel habit :

 Laa  Ilaaha  Illallaahou   Mouhammadhoun  Rassouloullah

(Il n’y a de Dieu sauf Allah et H° Mouhammad –saw- est Son Messager),

pour que vous soyez à l’abri de tous les malheurs et que votre temps passe dans la joie jusqu’au dernier fil de ce vêtement.

        Il est rapporté de l’Imam Ali Riza (a.s) que lorsqu’il désirait porter une nouvelle tenue, il la plaçait sur son côté droit, demandait qu’on lui apporta un verre d’eau sur lequel il récitait dix fois, chacune : la Sourate Al Ikhlas, Ayatoul Koursi et la Sourate Al Kafiroun, aspergeait cette eau sur celle-ci et déclarait que : «celui qui agira ainsi verra sa subsistance (le Rôzi) s’accroître jusqu’au dernier fil.»

        Hazrat Imam Ja’afaré Sadiq (a.s) affirme que «celui qui souhaite se vêtir d’un nouvel habit prendra une coupe d’eau sur laquelle il récitera 36 fois la Sourate Al Qadr et lorsqu’il parviendra au Verset : TANAZZALOUL MALAYKATO, il aspergera cette eau sur cet habit dont il s’en couvrira, après avoir répété cette action 36 fois et avant d’accomplir une Prière de deux Rakates de Salat de remerciements à Allah (le Namazé Shoukranâ). A la fin de ce Salat, il prononcera le Dhûa suivant :

Alhamdhou  lillaahil laziî  razakaniî  maa  atajammalou  bihiî  finnass  wa  ouvari  bihiî  awrati  va  ouswalli  fihiî  li  rabbhiî.

(Toutes les louanges appartiennent à Allah qui m’a accordé une telle chose que je trouve, par elle, la beauté – le charme parmi les gens, elle couvre mes parties intimes et j’en accomplis l’adoration de mon Seigneur !)

Il remerciera, en outre, Allah pour que son « Rozî » ou la subsistance s’accroisse jusqu’au dernier morceau de ce vêtement.

 

 

X. - Les pratiques de s’habiller et de se déshabiller

 

   Le Messager d’Allah (saw) indique qu’il est, chaque fois, abominable de rester nu, le jour comme la nuit.

        Hazrat Le Prince des Croyants déclare que, chaque fois qu’un homme se met à nu, le Satan désire le noyer dans le péché. Il ajoute, en outre, que lorsqu’un homme s’assied au milieu des gens, il ne lui convient pas de faire apparaître ses cuisses. L’Imam stipule, par ailleurs, de prononcer «BISMILLAH» (par le Nom d’Allah) au moment de se déshabiller.

        Selon Hazrat Imam Muhammad Baqir (a.s), le voile (ou le Maqnà) de Hazrat Fatimah (a.s) était si large qu’il descendait jusqu’aux mi-bras (coudes). «Toutes les femmes doivent porter un voile semblable,» dit-il.

        Et, suivant Hazrat Imam Ja’afaré Sadiq (a.s), un voile et une tenue qui font transparaître le corps sont Haraam ou illicites aux femmes Musulmanes.

        Une autre Tradition rapporte qu’une personne demanda à l’Imam Hazrat Moussa Kadhim (a.s) :

    «Est-ce que le fait de posséder dix vêtements constitue la prodigalité ?

    - Non, lui répondit l’Imam (a.s) ; pour son soin (afin d’être frais et propre), le nombre élevé est meilleur. Toutefois, la prodigalité n’apparaît que lorsqu’ils sont déposés dans un lieu sale, au lieu d’être  bien entretenus. »

        Hazrat Amiroul Moaménine, l’Imam Ali (a.s), le Prince des Croyants, affirme que le port des vêtements propres et sans tache  éloigne les peines et tristesse et agrée les Salats (Prières).

        Et, suivant Hazrat Imam Jaa’far Sadiq (a.s), celui qui s’habille d’un sous-vêtement rapiécé et des chaussures déchirées recousues et transporte de ses propres mains les fournitures de son foyer sera éloigné de l’arrogance.

 

 

XI. - Les couleurs des chaussettes et chaussures ainsi que leurs conditions

 

        La meilleure couleur pour les sandales et chaussures est le jaune, suivi par le blanc, tandis que pour les chaussettes, elle est du noir, tandis que le rouge est excellent pendant le voyage, mais abominable chez soi.

        Hazrat Amiroul Moaminine (a.s) énonce que le port des bonnes chaussures propres défend le corps de ses peines, l’ablution et le Salât sont agréés car les chaussures correctes protègent les pieds de toute souillure.

        Selon Hazrat Imam Ja’afar Sadiq (a.s), la première personne qui porta les chaussures aux pieds est le Prophète, H° Ibrahim (a.s).

        Il déclare, en outre, que les chaussures dont la semelle est entièrement plate appartiennent aux Juifs. De nombreux Hadiths relatent leur abomination.

        Il est rapporté que les chaussures noires sont à éviter car elles diminuent la vue, ainsi que la vitalité de la personne et lui apportent du chagrin. Le port des chaussures jaunes est conseillé car celles-ci augmentent le pouvoir visuel.

        Sarraf raconte que je me suis rendu chez l’Imam Hazrat Ja’afar Sadiq (a.s) avec des chaussures blanches aux pieds. L’Imam (a.s) me demanda :

              «Portes-tu ces chaussures par inadvertance ou intentionnellement ? »

              Avant que je lui réponde, l’Imam (a.s) continua :

              «Celui qui se dirige au marché pour acheter des chaussures blanches recevra, avant qu’elles s’usent, des biens à l’improviste. »

              Il confirme ces déclarations de l’Imam (a.s) en affirmant que ses souliers n’étaient pas encore détériorés qu’il reçut, d’une façon inattendue, cent «Ashrafis» (pièces de monnaie en or de l’époque) dont il n’y avait jamais pensé.

 

 

XII. – Les pratiques des chaussettes, des sandales et des chaussures

 

       Une Tradition authentique rapporte de l’Imam Mouhammad Bâquir (a.s) et de l’Imam Ja’afaré Sadiq (a.s) qu’au moment de se chausser, commencez par le pied droit en terminant sur le pied gauche,  tandis que pour se déchausser, enlevez d’abord le pied gauche et, ensuite, le pied droit.

        Ils ajoutent, par ailleurs, que celui qui marchera sur la voie avec une seule chaussure au pied, laissant l’autre pied nu, sera tourmenté par le Satan et deviendra la proie de la folie.

        Abdoul Rahman Ibn Kaçir raconte que je me trouvais en compagnie de Hazrat Imam Ja’afaré Sadiq (a.s) lorsque les lacets de ses chaussures bénies se brisèrent. Je sortis de mes poches de nouveaux lacets que je nouai sur celles-ci. Pendant tout ce temps, le Saint Imam (a.s) s’appuya sur mes épaules par ses mains bénies et déclara que : «celui qui donne l’appui à un Croyant pendant que ses chaussures se réparent, Allah le fera sortir de sa tombe le Jour du Jugement Dernier en lui accordant une chamelle rapide sur laquelle il prendra place pour se diriger vers le Paradis. »

        Abdul Rahman Ibn Ali Abdoullah rapporte que je rendis visite à une personne en compagnie de l’Imam Ja’afaré Sadiq (a.s). En arrivant à l’endroit, l’Imam (a.s) enleva ses chaussures et déclara : « enlevez vos souliers lorsque vous vous asseyez, ainsi vos pieds se reposeront. »

        On rapporte que Le Messager d’Allah (saw) a déclaré abominable le fait de marcher sur le chemin avec une seule chaussure aux pieds et de nouer les lacets de ses chaussures en position debout (en vérité, il est Makrouh ou détestable de se chausser, en position debout, des souliers dont les lacets sont à nouer).

        Dans le Kitab oul Najat du livre Makarimoul Akhlaq (le chapitre du Salut), il est formulé de s’asseoir au moment de mettre ses chaussettes et chaussures, de même que réciter le Dûa suivant :

«Bismillaahi  Allaahoummà  swalli  alà  Mouhammadine  wa  Aali  Mouhammad,  Allaahoummà  wat’ta- iî  qadhamayyà  fiddhouniyaa  wal  aakhirà,  wa  sabbhit  houmaa  alas siraatiî  yawma  tazillou  fiihil  aqdhaam. »

(Ô Nom d’Allah ! Ô Allah ! Répands Tes Bénédictions sur H° Muhammad – saw - et sa Sainte Descendance et tiens ferme mes pieds dans ce monde comme dans l’au-delà ! Et Tu rends intrépides les miens, le Jour où les pieds se trébucheront sur le Pont de la Sirât !)

        Et de se tenir debout au moment de les enlever et prononcer le Dûa suivant :

« Bismillaahi  Alhamdhou lillaahil laziî  razakaniî  maa  aqiî  bihiî  qadhamayya  minal  ada’a,  Allaahoumma  çabbhit  humaa  alaa  siraati’kà  walaa  touzilla  houmaa  alaa  siraatikas sawiyyà »

(Ô Nom d’Allah ! Toutes les louanges appartiennent à Allah qui m’a donné un tel objet que celui-ci sert à protéger mes deux pieds du mal ! Ô Allah ! Tu tiens ferme mes deux pieds sur le Pont de la Sirât et ne les écarte jamais du Droit Chemin !)

 

 

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